Hytale : La création des modèles se veut volontairement accessible à tous

Dans un blogpost, Thomas Frick nous présente comment créer des modèles pour Hytale et c'est plus simple qu'il n'y parait !

Hytale : La création des modèles se veut volontairement accessible à tous

Avec l’arrivée de l’accès anticipé et l’ouverture progressive des outils de création, Hytale confirme une nouvelle fois sa volonté de placer la communauté au cœur de son développement. Modding, création de mondes, machinima ou contenus personnalisés : le jeu ambitionne de devenir une véritable plateforme créative. Dans cette dynamique, Thomas Frick, directeur artistique du jeu, a publié un blogpost destiné aux créateurs, posant les bases de la création de modèles 3D compatibles avec le jeu.

Créer des modèles pour Hytale : une introduction officielle pour les créateurs

L’équipe de développement continue de poser les bases de son écosystème créatif. Thomas Frick propose ainsi une introduction complète à la création de modèles 3D pour Hytale. L’objectif est clair : permettre à un maximum de créateurs, débutants comme confirmés, de produire des modèles cohérents avec l’identité visuelle du jeu.

Hytale adopte une approche volontairement accessible. Le jeu repose sur un style visuel immédiatement reconnaissable, mélangeant des formes voxel simples et des textures pixel art peintes à la main. Ce choix n’est pas uniquement esthétique : il vise aussi à rendre la création plus simple, plus rapide et plus inclusive pour la communauté.

Le blogpost insiste sur une idée centrale : la lisibilité avant la complexité. Les modèles doivent être compréhensibles au premier regard, avec des silhouettes fortes et des proportions volontairement stylisées. Cette philosophie permet de garantir une cohérence visuelle, même lorsque les contenus sont créés par des centaines de moddeurs différents.

Les règles artistiques et techniques à respecter pour modéliser dans Hytale

Sur le plan technique, Hytale impose volontairement certaines contraintes. Les modèles sont construits exclusivement à partir de cubes et de quads, sans triangles complexes ni topologies avancées. Ce choix facilite l’animation, l’optimisation et l’intégration des modèles dans le moteur du jeu. Il permet également aux créateurs moins expérimentés de se lancer sans maîtriser des outils 3D complexes.

L’outil recommandé par l’équipe est Blockbench, via un plugin officiel Hytale. Ce logiciel, déjà populaire dans la communauté Minecraft, permet de créer facilement des modèles low-poly, d’appliquer des textures pixel art et de préparer les animations. Il s’inscrit parfaitement dans la philosophie du jeu : un pipeline simple, clair et orienté création rapide.

Les proportions jouent un rôle clé dans le style Hytale. Les personnages, créatures et objets adoptent des formes légèrement exagérées et cartoony, renforçant l’aspect lisible et expressif du jeu. On nous rappelle également l’importance du nommage correct des os (bones) dans les modèles, afin de garantir un bon fonctionnement des animations une fois intégrées.

Côté textures, Hytale suit des règles précises. Les résolutions doivent être des multiples de 32 pixels (32, 64, 96, 128, etc.). Deux densités principales sont utilisées :

  • 64 pixels par unité pour les personnages, créatures et accessoires,
  • 32 pixels par unité pour les blocs et objets standards.

L’équipe encourage une approche artistique où les ombres, la lumière et les détails sont directement peints dans la texture, plutôt que gérés par des shaders complexes. Cela permet d’obtenir un rendu riche tout en restant techniquement simple et performant.

Enfin, il est annoncé que d’autres contenus suivront : tutoriels plus avancés, conseils de production, bonnes pratiques et approfondissements techniques. À travers cette démarche, Hytale confirme son ambition de devenir un véritable terrain de jeu créatif, où artistes, moddeurs et designers pourront contribuer durablement à l’univers du jeu.

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